LA BIOINDICATION |
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Dans des conditions écologiques optimales, les lichens vivent et se reproduisent avec un état déquilibre et de nombreuses espèces constituent une communauté lichénique. Les pollutions atmosphériques provoquent une sélection des espèces, les plus sensibles disparaissent au profit des plus résistantes qui se stabilisent ou prolifèrent. C'est un critère d'analyse de base de la bioindication. La communauté se modifie selon la sensibilité de chaque
espèce, ce qui autorise la recherche dun gradient de pollution.
En milieu naturel, les lichens sont regroupés en communautés
végétales de groupes d'espèces répondant aux
mêmes conditions écologiques, optimales pour la plupart des
espèces présentes. Les peuplements sont alors stables, liés
à certains biotopes, où ils se maintiennent et se reproduisent. Les méthodes d'études de ces peuplements et de leurs modifications utilisées par la bioindication font appel à la phytosociologie, qui étudie la façon dont les plantes sont groupées dans la nature. Différents auteurs, à partir de ces recherches, ont proposé des méthodes d'étude basées sur des échelles de différents niveaux de perturbation de la qualité de l'air, regroupant les lichens selon leurs affinités et leur degré de sensibilité à différents polluants atmosphériques. Par ces méthodes, les modifications de la flore permettent une observation révélatrice des pollutions. Ainsi des techniques spécifiques des pollutions acides ou azotées
sont employées, dont les oxydes dazote (Li-Nox®, Aair
Lichens 2002) et les pollutions ammoniacales (Méthode de Lallemant),
par rapport à des flores de référence et à
des secteurs témoins. Le calcul de l'Indice Global de la Qualité de l'Air (IGQA®) à partir dun ensemble de relevés répartis selon une grille de 5 classes de qualité, permet de diagnostiquer la sommation des pollutions portant atteinte à la flore lichénique. Cette méthode est indispensable en cas de pollutions croisées et sapplique aussi bien en situation urbaine quindustrielle ou rurale. Plus de 5000 relevés de bioindication ont été effectués avec cette technique depuis sa création. Two categories of techniques are used to perform environmental diagnostics, both based on field work with vegetal natural Biocaptors: the lichens mainly those which develops on tree barks. those are organisms with two live components: a fungi, and a unicellular alga (or a cyanobacteria); such a symbiosis is responsible for peculiarities that can be used for monitoring air quality. Effectively, lichens do not interact with the bearing substratum being thus totally dependant on the air (especially because they do not have roots). they have a continuous growth, cannot react to modifications of air quality, and all substances arriving into contact with their surface penetrate inside and are trapped by a network of fungi filaments. In the presence of air pollutions, species communities are modified if referred to their natural state, and sensitive species disappear, favouring the more resistant ones that subsist or proliferate. A sensitivity graduation can be deducted from those particularities, permitting to place each observation on a pollution scale. |
En savoir plus http://www.aair-lichens.com |
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conception/réalisation IDcoder |